moyenne en QCM

Pour celles et ceux qui envisagent des études de maïeutique à Paris, le destin professionnel est conditionné par la réussite au concours PASS. Celui-ci contient une partie écrite constituée de QCM, qui se déroule en deux temps, à l’issue des semestres 1 et 2 de la première année de PASS. Eventuellement, les aspirants au métier de sage-femme devront aussi passer une épreuve orale. Or, il se trouve que ces oraux comptent plus que la moyenne en QCM, même si cela semble contre-intuitif de prime abord. Pourquoi donc ?

Comment la moyenne en QCM influence-t-elle l’accès à la filière maïeutique à Paris ?

Pour valider une année de PASS et espérer poursuivre ses études, l’étudiant devra d’abord réunir les 60 ECTS nécessaires. Cela implique d’accumuler une moyenne générale d’au moins 10/20, lors des épreuves de QCM organisées au terme de chacun des deux semestres.

Cependant, ces résultats ne garantissent que l’accès à la 2ème année de LAS, et permettront au candidat de retenter sa chance l’année suivante. En d’autres termes, il n’est pas complètement éliminé.

De son côté, l’accès à la 2ème année de maïeutique à Paris nécessite l’obtention d’une moyenne générale bien supérieure, à cause de la forte concurrence qui s’établit chaque année dans la capitale. C’est d’ailleurs pourquoi les étudiants les plus motivés s’inscrivent souvent en Prépa médecine à Paris auprès du campus Antémed Epsilon, avant même d’investir leur année de PASS.

En se familiarisant avec la méthode de l’université et avec les savoirs fondamentaux en anatomie ou en biochimie, ils se donnent les moyens d’obtenir la note nécessaire pour accéder de droit à cette deuxième année de MMOPK qui les fait tant rêver.

En effet, les notes permettant d’obtenir le statut de « grand admis » se décident à la discrétion de chaque université. A Paris, elles sont particulièrement élevées. Pour la plupart des étudiants, il faudra donc passer une épreuve orale complémentaire, à laquelle l’année P0 Antémed Epsilon prépare également.

Les oraux de PASS : le principal obstacle sur le chemin du métier de sage-femme

Au grand maximum, une université donnée peut octroyer 50 % des places en 2ème année de maïeutique à ces grands admis. Jamais davantage. Et en pratique, ce seuil est beaucoup plus restrictif dans les universités parisiennes. L’écart entre les étudiants étant très faible, les formateurs rechignent à manquer un profil intéressant pour quelques centièmes de points.

Si l’oral menant aux études de maïeutique vise à apprécier l’expertise théorique d’un étudiant, il est surtout l’occasion pour ce dernier de laisser parler sa personnalité et sa capacité d’élocution. Un oral ne se réduit jamais à l’exposé d’une connaissance : il se redouble toujours d’un examen de personnalité, lors duquel il faut se mettre en valeur.

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Ainsi, on constate à quel point les oraux comptent dans la poursuite des études de maïeutique à Paris.

Maïeutique à Paris

Performer dans les deux domaines pour assurer son passage en 2ème année de maïeutique

Certes, la moyenne au QCM prend officiellement une plus grande part dans la réussite des étudiants. Pourtant, il s’agit d’une épreuve de rapidité, qui apprécie les capacités du candidat à intégrer rapidement une foule de connaissances. Mais sans pour autant s’en servir de manière analytique.

Pour la plupart des candidats, c’est l’oral qui fera la différence. Et ici, l’épreuve permet aux examinateurs de tester la réelle compréhension que les étudiants ont de ce savoir brut. Il ne s’agit donc plus d’apprendre par coeur, il s’agit d’utiliser ses connaissances de manière réflexive.

Mais on pourrait aussi rétorquer qu’une moyenne insuffisante en QCM interdira probablement au candidat de tenter l’épreuve orale. Pour optimiser ses chances de succès, il semble donc indispensable de se préparer du mieux possible : à l’une, comme à l’autre de ces deux épreuves.