Vous êtes-vous déjà demandé ce qu’était la psychologie positive ? Aujourd’hui nous clarifions ce concept et vous aidons à l’appréhender.
La psychologie positive est devenue très populaire et tendance depuis une dizaine d’années. Désormais, de nombreuses sociétés proposent leurs services tant aux entreprises qu’aux particuliers dans le but de rendre les individus plus heureux, productifs et optimistes. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Tentons ensemble de répondre à la question : la psychologie positive, c’est quoi ?
En quoi consiste la psychologie positive ?
La psychologie positive est une discipline de la psychologie fondée officiellement en 1998 lors du Congrès de l’Association américaine de psychologie par Martin Seligman. Elle est née de l’observation du fait que jusqu’ici, la plupart des études menées en psychologie se concentraient essentiellement sur les maladies mentales, la dépression et l’anxiété, considérées comme plus “vendeuses”.
On a souvent tendance à associer cette discipline à la pensée positive ou encore à une “pseudo-science”. Il s’agit pourtant de tout autre chose. La psychologie positive est reconnue comme étant une véritable science s’appuyant sur des protocoles expérimentaux très exigeants. Elle s’inspire de diverses sciences et de plusieurs disciplines, comme la psychologie, les neurosciences ou encore les sciences humaines.
La définition officielle de la psychologie positive est la suivante : « l’étude scientifique des forces et des qualités qui permettent aux individus et aux communautés de s’épanouir ». Elle s’intéresse avant tout à la santé et au bien-être des individus, cherchant à savoir comment rendre ces derniers heureux et optimistes, dans des logiques d’épanouissement et d’accomplissement de soi, que ce soit individuellement ou au sein d’un groupe. Il ne s’agit pas de fermer les yeux sur les problèmes ou difficultés de la vie, mais de développer une existence riche et pleine de potentialités. Au-delà de la quête du bonheur, la psychologie positive concerne aussi d’autres thèmes de recherche, comme la gratitude, l’empathie, les forces de caractère ou encore les relations saines avec autrui.
La psychologie positive, c’est quoi ? Un peu d’histoire
Bien qu’ayant été officialisée en 1998, la psychologie positive possède des racines bien plus anciennes. En effet, Aristote faisait déjà écho à quelques-uns de ces concepts dans ses ouvrages, notamment lorsqu’il évoquait la nature profondément bonne de l’Homme, une nature basée sur les vertus.
Comme nous l’avons évoqué précédemment, cette discipline tire ses racines d’un mélange de diverses sciences comme la psychanalyse. C’est particulièrement dans les années 1950 qu’émergent certaines grandes lignes de la psychologie positive, comme avec Maslow qui cite le terme pour la première fois dans son livre Motivation and Personality paru en 1954. Certains spécialistes commencent donc à s’intéresser de près à l’épanouissement personnel au travers des sciences humaines.
Peu après sa création, la discipline connaît un succès phénoménal, particulièrement en Amérique et en Europe où elle est enseignée dans de nombreuses universités. Cette science passionne de plus en plus et les recherches à son sujet se voient multipliées par 5 entre 1990 et 2008. Aujourd’hui, la psychologie positive s’est démocratisée dans les pays occidentaux et s’est même professionnalisée auprès de différentes cibles.
Psychologie positive vs pensée positive
Même si psychologie et pensée positive sont deux domaines différents, l’amalgame entre semble persister aujourd’hui encore. Dans un premier temps, la psychologie positive est considérée comme une science à part entière, au même titre que la psychanalyse. A l’inverse, on pourrait décrire la pensée positive comme une “pseudo-science”, s’appuyant sur des démarches et des protocoles bien moins exigeants que la psychologie.
En outre, la naissance de la pensée positive précède celle de la psychologie, puisqu’elle date de 1952 avec l’ouvrage The Power of Positive Thinking de Norman Vincent Peale. On peut par ailleurs noter que la pensée positive consiste à se valoriser intérieurement afin de se sentir plus heureux, alors que la psychologie positive cherche avant tout à connaître les raisons qui rendent les gens optimistes afin d’en tirer des recommandations. Psychologie et pensée positive divergent donc au niveau de leurs méthodes de recherche, de leur nature et de leur historique.
Quelques découvertes de la psychologie positive
Pour ce qui est du bonheur ou du bien-être en général, les différents chercheurs ont réussi à tirer plusieurs conclusions. Ils ont comparé les niveaux de bonheur dans différentes régions du monde et ont observé que les personnes vivant dans des sociétés individualistes sont en général plus heureuses que dans les sociétés collectivistes comme la Chine. L’auto-évaluation de son niveau de bonheur dépend cependant des caractéristiques de chaque culture.
La personnalité de chacun influe également sur le degré de bonheur ressenti. Il est notamment plus facile d’atteindre cet objectif si l’on est de nature extravertie car cela conduit à une meilleure intelligence sociale. Certains aspects de la personnalité seraient par ailleurs déterminés par la génétique, cette dernière jouerait donc un rôle essentiel dans la recherche du bien-être.
Selon les études menées, le bonheur est étroitement relié au succès. On a tendance à penser que la réussite dans différents domaines entraîne nécessairement le sentiment de bonheur. A cela les spécialistes ajoutent que ce sentiment favorise lui-même le succès en augmentant les chances de développer une vie accomplie, conduisant alors à un cercle vertueux.
La psychologie positive est donc une science qui vise comprendre ce qui rend les individus heureux. Son efficacité étant reconnue, elle est très utilisée dans le cadre d’ateliers de coaching individuelles ou collectives pour résoudre des problématiques liées à la productivité et au bonheur.
On espère que vous avez apprécié notre article La psychologie positive, c’est quoi ? chers Fuzzy. Si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet, n’hésitez pas à contacter l’équipe d’ASM Conseils.